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LA SEMAINE NATIONALE DU REIN
Du 9 au 16 mars
Une urgence : dépister toujours plus précocement les maladies rénales en déployant des protocoles de dépistage instantanés
En 2023 ce sont plus de 10 000 personnes qui se sont découvertes atteintes d’une insuffisance rénale chronique. Au total, en France, ce sont 100 000 patients qui sont concernés par la dialyse ou la greffe rénale. En 2040 les maladies rénales chroniques seront la cinquième cause de décès au plan mondial.
En mars 2024, à l’occasion de la semaine nationale du rein initiée par France Rein, REINOMED, fédération d’établissements de dialyse privés non lucratifs, participe activement à cette opération de dépistage précoce des maladies rénales à travers la France.
A cette occasion, Reinomed et certains de ses établissements utiliseront un protocole récent de calcul du score du risque rénal rendant des résultats instantanés, sur une goutte de sang capillaire et un prélèvement urinaire.
Sur les sites de dépistage, grâce à la combinaison d’un test sanguin sur bandelette, d’un prélèvement urinaire, d’une prise de tension artérielle et d’un questionnaire sur les facteurs de risques, les personnes participant au dépistage pourront repartir immédiatement avec leur score de risque rénal et agir si nécessaire dans les meilleurs délais, en concertation avec leur médecin traitant.
« Pouvoir identifier le plus précocement possible les risques et prévenir la survenue de la maladie rénale chronique et son aggravation, et réduire les complications lourdes pour les patients, est un véritable engagement de la fédération Reinomed et ses 24 établissements. Grâce au déploiement de cette technologie de biologie délocalisée au cœur même des lieux de dépistage nous pouvons faire gagner un temps précieux à chaque patient et favoriser la Santé Publique » déclare le Pr Maurice Laville, néphrologue et Président de REINOMED.
Les données de France Rein montrent, en effet, qu’une personne sur dix ignore qu’elle est atteinte d’une maladie rénale. D’où l’urgence d’un dépistage précoce d’autant plus important car de nouvelles thérapeutiques permettent de ralentir la progression de l’insuffisance rénale.
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La maladie rénale chronique doit devenir un objectif affirmé de la politique de santé en France
Le 14 février 2024 - La Fédération REINOMED et ses 24 établissements de santé privés à but non lucratif expriment le souhait, auprès des ministres nouvellement nommés Catherine Vautrin, Frédéric Valletoux et Fadila Khattabi, que la maladie rénale chronique devient un objectif affirmé de leurs politiques de santé, du travail, du handicap et des personnes âgées.
En France, 100 000 personnes sont atteintes d’insuffisance rénale chronique nécessitant un traitement de suppléance par greffe ou dialyse. La fédération REINOMED et ses équipes prennent en charge les patients et mettent en œuvre les soins, l’accompagnement et la prévention de la maladie rénale chronique. Elles s’engagent pour une meilleure qualité de vie de ces patients.
Modèle d’organisation ambulatoire, créés pour la prise en charge des soins à domicile, les établissements de la fédération REINOMED avec les patients doivent pouvoir s’appuyer sur les pouvoirs publics pour maintenir, soutenir et améliorer la prise en charge de proximité.
Pour que la maladie rénale chronique soit une grande cause nationale, il y a une nécessité de coconstruire une réforme du financement de la dialyse simultanée à la réforme des autorisations, avec des mécanismes de régulation régionaux adaptés aux spécificités territoriales.
La fédération REINOMED souhaite la mise en place d’un plan MALADIE RENALE CHRONIQUE construit et piloté par un Institut National de la Maladie Rénale Chronique, réunissant le régulateur, le financeur, les représentants des usagers et des patients, les représentants des opérateurs.
Les axes de développement portés par REINOMED en faveur des patients atteints de maladie rénale chronique sont :
- Axe 1 – Améliorer la lisibilité de l’offre de prise en charge de la maladie rénale chronique par dialyse et faciliter l’accès à la greffe rénale
- Axe 2 – Reconnaître la place des établissements de dialyse de proximité comme composante à part entière de la mission de service public en renforçant leur place dans l’organisation territoriale sanitaire tant pour la prévention secondaire que pour les soins
- Axe 3 – Renforcer la sécurité, la qualité, la pertinence et l’efficience de la prise en charge en traitement de suppléance par la promotion de la recherche
- Axe 4 – Développer une bonne articulation entre de la prise en charge en traitement de suppléance avec l’hospitalisation à domicile, le secteur social et médico-social, et la médecine de ville
- Axe 5 – Veiller à l’agilité, la fluidité du parcours du patient en accélérant l’évolution du modèle de financement
- Axe 6 – Renforcer l’usage du numérique comme appui au développement du maintien à domicile et en proximité
REINOMED rappelle que la gestion de ses établissements est désintéressée. Ses éventuels excédents sont réinvestis dans l’amélioration des conditions de traitement des patients.
REINOMED favorise l’accès à toutes les modalités de prise en charge en proximité (médicalisée ou autonome, dialyse longue nocturne, dialyse de soirée) et à la mobilité des patients, essentielle à leur qualité de vie.
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L’Alliance des établissements de santé privés d’intérêt collectif (ALLIESAN) salue la nomination de Catherine Vautrin en tant que ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités;
Paris, le 18 janvier 2024 - Unicancer, l’Association des Hôpitaux Privés Sans But Lucratif (HPSBL) et la Fédération REINOMED, réunis au sein d’ALLIESAN, saluent la nomination de Catherine Vautrin au ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités. Le collectif appelle de ses vœux que ce grand ministère, au portefeuille élargi, soit gage d’une approche globale et décloisonnée des enjeux de santé ainsi que d’un portage politique fort.
Les défis qui attendent le secteur de la santé en général, et les établissements privés à but non lucratif en particulier, sont d’ampleur. Acteurs incontournables de l’offre de soins française, parfois les seuls sur certains territoires, les ESPIC jouent un rôle essentiel dans certaines disciplines, telles que la cancérologie. Leur modèle prometteur, tant au niveau de la qualité des soins prodigués, des travaux de recherche mis en œuvre que de la qualité de leur gestion, permet d’assurer près de 5 millions de séjours en hospitalisation chaque année. Pourtant, face au cumul de conséquences de la pandémie, de l’inflation mais aussi des mesures gouvernementales successives visant à soutenir en priorité l’hôpital public, leur situation budgétaire s’est durablement fragilisée et met en péril leur pérennité.
A ce titre, le collectif ALLIESAN appelle la nouvelle ministre et ses équipes à soutenir également résolument le secteur sanitaire privé non lucratif, qui est l’autre composante du Service Public Hospitalier français. « Nous avons reçu avec enthousiasme, fin novembre, les annonces gouvernementales relatives à la suppression du coefficient de minoration appliqué aux tarifs des établissements de santé privé à but non lucratif. Cette mesure entérine la nécessaire équité de traitement à réaliser entre acteurs relevant du service public, comme l’a appelé récemment la Cour des comptes dans un son rapport relatif aux concurrences et complémentarités entre les établissements de santé. Une décision d'autant plus impérative que nos structures ne bénéficient pas de la garantie financière de l’Etat et subissent une fiscalité locale estimée sept fois plus importante que leurs homologues du public. Elle doit être à présent précisée, déclinée et poursuivie. » déclarent les trois présidents du collectif ALLIESAN : Jacques Gounon, Président de l’Association HPSBL, le Pr Jean-Yves BLAY, Président d’Unicancer et le Pr. Maurice Laville, Président de la Fédération REINOMED
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La fédération Reinomed, la Société Francophone de Néphrologie Dialyse Transplantation et
l’association France Rein appellent à un effort important et rapide
pour le dépistage des maladies rénales
Communiqué émis par : France Rein, SFNDT, Reinomed
Cette demande s’inscrit dans une réflexion plus large sur la prévention de la maladie rénale chronique dans les territoires.
En France, la Maladie Rénale Chronique (MRC) concerne 5 à 10 % des adultes en population générale. Pourtant, cette affection reste encore trop largement ignorée par la société et les pouvoirs publics. Les mesures de prévention sont efficaces mais insuffisamment mises en œuvre, du fait d’un diagnostic bien trop tardif, avec des conséquences très graves pour les patients et le système de santé. Comme souligné par le Pr Maurice Laville (Président de Reinomed) à l’occasion de la Conférence de concertation « Pour moderniser l’organisation du système de santé – Rénover l’offre de prise en charge des maladies rénales dans les territoires » organisée le 25 janvier 2023, « la maladie rénale chronique est une importante question de santé publique qui a besoin de tout l’intérêt de la société ». Il est donc nécessaire qu’elle devienne une grande cause nationale.
Renforcer la prévention pour ralentir la progression de la maladie
Dans une approche de santé publique et pour mieux soigner chaque patient, il est urgent d’entreprendre un important travail autour de la prévention, du dépistage et de la prise en charge précoce de la maladie rénale. En effet, le dépistage permet d’intervenir en temps utile pour éviter l’évolution vers le stade des traitements de suppléance (dialyse et greffe). Or, actuellement, 26 % des patients font leur première dialyse en urgence par manque d’information et de prévention.
À ce sujet, lors de la Conférence de concertation du 25 janvier 2023, à Paris, le Dr. Bénédicte Stengel (épidémiologiste des maladies du rein et ancien médecin généraliste) a déclaré : « en France, les professionnels sont majoritairement focalisés sur le traitement de la défaillance rénale. Or, les meilleurs moyens de réduire l’impact de la survenue et de la progression de la maladie rénale chronique pour les individus et le système de santé sont la prévention et les traitements qui protègent les reins ».
Quels sont les freins à la prévention et au dépistage ?
En France, nous disposons de recommandations nationales et internationales, de données et d’outils de dépistage. Mais nous sommes confrontés à une trop faible implémentation des recommandations et à méconnaissance des critères de risque qui guident la prise en charge.
De plus, comme souligné par Jan-Marc Charrel (Président de France Rein), toujours à l’occasion de la Conférence de concertation, on constate un véritable malaise dans le dépistage en France : par peur d’apprendre qu’ils ont un problème de santé, nombreux sont les citoyens qui préfèrent encore ne pas se faire dépister.
Nos préconisations pour renforcer le dépistage des maladies rénales chroniques
Pour renforcer la prévention et le dépistage la Maladie Rénale Chronique, il convient de mener plusieurs actions complémentaires :
- Nous devons faire évoluer le modèle de soin pour tenir compte du caractère multidisciplinaire de la prise en charge de la maladie rénale chronique, et faciliter la collaboration entre professionnels pour la prévention et le suivi des patients : médecins généralistes, néphrologues, IPA, pharmaciens, diététiciens, etc.
- Nous devons soutenir et renforcer l’action des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) qui peuvent assurer les missions suivantes : la prévention, les parcours de soins et l’accès aux soins notamment des populations précaires.
- Il est nécessaire de redonner du temps de prévention aux médecins par la délégation de tâches et l’allègement des activités administratives
- Nous devons travailler sur la proximité et développer l’aller vers pour réduire les inégalités territoriales en termes d’information sur les maladies rénales, de dépistage, et d’accès aux soins, notamment à la greffe et aux modalités de dialyse autonome.
- Il faut construire un dispositif pérenne de recueil d’informations sur les patients atteints de maladie rénale chronique et leur prise en charge, en vue d’analyser les besoins et les progrès, et de faire évoluer les recommandations au regard des avancées thérapeutiques.
La prise en charge des maladies rénales dans les territoires
La Conférence de concertation du 25 janvier 2023 a soulevé, de manière plus générale, le sujet des inégalités territoriales en matière de prise en charge de la Maladie Rénale Chronique.
Actuellement, des inégalités sont constatées entre les régions, et même au sein des régions, sur différents critères de prise en charge de la maladie rénale chronique : proportion de patients débutant la dialyse en urgence ; accès au traitement de suppléance à domicile ; inscription sur la liste d’attente de greffe ; pourcentage de prélèvements de reins en vue d’une transplantation, etc.
Cela induit de profondes injustices et il est important que ces inégalités fassent rapidement l’objet d’actions ciblées pour les réduire.
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